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Le vin et les notes
3 février 2016
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Le vin et les notes
Le merveilleux monde du vin est aussi celui des interminables querelles de clocher. Celles-ci me tapent sur les nerfs mais on ne peut pas toujours les éviter. Plusieurs chroniqueurs refusent de noter les vins, ce qui est parfaitement leur droit. Le problème est avec ceux qui, au-delà de leur choix personnel, dénigrent ceux qui voient les choses autrement.
Certaines critiques de la notation des vins touchent de bons points. Une note est certes réductrice, le portrait d’un vin mérite plus que des chiffres. Elle ne peut être un jugement absolu, puisqu’elle représente la dégustation d’une bouteille, à un moment donné. Malgré ces réalités, plusieurs consommateurs ne lisent rien de plus et s’y fient aveuglément. Une autre réalité, les chroniqueurs qui publient des notes ont souvent une plus forte influence, ce qui suscite des jalousies.
Trois points que les opposants aux notes choisissent d’ignorer. Décrire un vin sans donner une opinion n’est d’aucune utilité pour les simples consommateurs. Personne ne choisit un vin parce qu’il goûte les agrumes ou les fruits blancs. La décision finale du consommateur est encore plus réductrice qu’un chiffre puisqu’elle est binaire : j’achète ou pas, zéro ou un.
Rappelons que est calculée à partir des notes de plusieurs critiques professionnels ou blogueurs, certaines disponibles en ligne, d’autres provenant de sources hors-ligne (guide de vins ou magazines). Elle ne vise pas à établir une hiérarchie au dixième de point, mais plutôt à présenter le niveau de qualité général d’une cuvée, bon, très bon, excellent ou exceptionnel.
De plus, si vous n’aimez pas les notes ou désirez en savoir plus, rien ne vous oblige à vous arrêter à l’Hipponote : les autres informations et les liens vers le site du producteur, la fiche descriptive et plusieurs critiques (avec ou sans notes) permettent de compléter le portrait.
Bonnes découvertes et à la bonne vôtre !
Vin de la semaine
: un vin rouge du Languedoc fort réussi, année après année. Cet assemblage de syrah, grenache et mourvèdre est produit en appellation Saint-Chinian-Roquebrun. Beaucoup de fruit, des notes florales et épicées, un vin facile d’accès et de très bonne qualité. Avec toutes les viandes rouges, ce sera un franc succès.
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Le vin de la semaine et notre sélection du moment
À découvrir
• : ce rouge australien de la Vallée de Barossa est un assemblage de shiraz, tempranillo, mourvèdre et grenache. Assez corsé mais sans excès, avec surtout une belle complexité d’arômes et de saveurs qui se livrent couche par couche, comme l’indique son nom. Pour les sandwiches pulled-pork, ailes de poulet et côtes levées.
• Alamos Chardonnay : l’Argentine est plus connue pour ses rouges, mais on y produit aussi de bons vins blancs, dont cette petite cuvée de chardonnay, réalisée par la fameuse maison Catena. Un beau blanc du Nouveau Monde, boisé mais sans excès, parfait avec des fruits de mer en sauce crème.
Les mots du vin
• Levures sélectionnées : les semaines précédentes on a expliqué ce que sont les levures et les levures indigènes. Les levures sélectionnées sont des mêmes familles que les levures indigènes, mais ont été cultivées en laboratoire. Elles permettent au vigneron d’éviter les problématiques liées à des levures affaiblies ou contaminées par des bactéries.
Nouvelles vineuses
• . La SAQ a haussé de 5 cents le prix de tous ses vins, à l’exception de quelques-uns, dont les producteurs ont choisi d’absorber eux-mêmes cette hausse. Ceux-ci préfèrent s’afficher à 14.95 $ plutôt qu’à 15 $, par exemple.
• Soutard 1916, un goût de souvenirs. Si vous vous demandez ce que goûte un Saint-Émilion Grand Cru Classé qui a vieilli 100 ans en cave, voici ce qu’en dit Nicolas de Rouyn.
• Après Millésime Bio, le vin bio trinque-t-il à la santé du vin conventionnel ? Revue des chiffres du vin bio en France, c’est plutôt bon mais l’écart des prix avec le vin conventionnel rétrécit, ce qui inquiète certains producteurs.
• Argentins et Chinois se ruent sur les vignobles de Cahors. Les vignobles de Cahors sont parmi les moins chers de France, ils attirent donc les investisseurs étrangers. Cependant, le mot ruée semble un peu exagéré.
• Salon des Vins de Loire : Jo Pithon et la nouvelle génération. Jo Pithon est un vigneron d’Anjou très aimé au Québec. Il s’apprête à passer le flambeau à son fils Jules et son épouse qui serait une sommelière québécoise du nom de Tania.
Twitteur vin
@NicolasdeRouyn : le blogueur de Bon Vivant est un pro de l’information, rédacteur-en-chef chez bettane+desseauve pour l’imprimé et le Web. Il écrit avec style, ne manque pas d’humour et n’a pas peur de donner son opinion clairement. À suivre sans modération mais attention, il boit des vins qui vous rendront jaloux !
Sur le blogue
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À la bonne vôtre !
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